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Deux Héros

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 3.38/5

vos avis

18 critiques: 3.18/5

visiteurnote
takeruprod 4.25
Syl 4
hayaji 3.75
lo sam pao 3.75
Cuneyt Arkin 3.5
Izzy 3.5
Qumran 3.5
X27 3.5
Sauzer 3.25
Chang La Rage 3.25
jool 3.25
k-chan 3.25
Manolo 3
Fred30 3
originalGhost 2.75
Francky 2.25
jeff 2.25
pomme de pin 1.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Un bon Chang Cheh, et des combats d'excellent niveau

Avec Heroes two, Chang Cheh s'aventure dans la mythologie de Shaolin et le résultat est assez bon. Comme cela a été dit, le dernier tiers est émaillé de fautes de goût en matière d'image et il ne réserve, de plus, aucune surprise de scénario. Cela ne doit pas pour autant faire oublier les qualités du reste du film. L'idée de faire combattre, sur un quiproquo, deux légendes des arts martiaux comme Fang Shiyu et Hong Xiguan donne un bel élan à l'intrigue. (Evidemment, les Mandchous de service sont encore là, mais c'est le contexte historique qui veut ça, hein.) Une fois le quiproquo résolu, l'histoire ménage encore quelques rebondissements (libération manquée, blessure de Shiyu, l'étonnant tunnel) avant d'ouvrir l'autoroute de la vengeance, et c'est vrai qu'on s'ennuierait presque à partir de là. Restent néanmoins les combats, brillamment conduits par Liu Chia-Liang, qui respecte comme d'hab à la lettre le style de Shaolin : là où Chen Kuan-Tai bourrine, déchire et disloque à tours de griffes de tigre, Fu Cheng pratique une boxe de la Cigogne tout en grâce nerveuse. Un vrai plaisir pour les amateurs d'arts martiaux. Pour ce qui est de la violence, elle est ici moins psychologique que visuelle : Chen Kuan-Tai s'énerve moins fort que dans Boxer from Shantung, mais on a quand même notre content de perforations de crânes, d'énucléations (d'énucléages? enfin d'arrachages d'oeil, quoi), de démembrements et de bonnes vieilles lésions internes (symptôme principal : cracher un demi-litre de sang). Que demander de plus ? Pour le même prix, vous me mettrez aussi LE bon mot du film : Quatre combattants tibétains en sari rouge fraise accourent à la rescousse du méchant Mandchou, qui les présente comme ses frères d'armes. Hung Xiguan se gausse alors bruyamment : "Ah!? Voilà ton école au grand complet..." Bon c'est pas à mourir de rire, mais quand même, entre deux éventrations, ça détend.

07 octobre 2004
par hayaji


Face à Face...Côte à Côte

Parlons peu mais parlons bien, Deux Héros est un très bon film d'arts martiaux. Une référence qui fait date dans le genre en se basant sur la mythologie Shaolin mais également en... Dualité/Fraternité Comme son titre l'indique, deux héros, Hung Hsi-Kuan et Fang Shih-Yu (alias Fong Say-Yuk si j'ai bien compris), doivent se livrer une confrontation tendue et inattendue (ils sont en effet tous deux disciples de Shaolin) avant de s'allier et d'affronter leur ennemi commun (ces satanés mandchous). Un récit sérieux sans pour autant tomber dans la lourdeur ou l'héroïsme de bazar. Le ton est juste et fougueux à l'instar de la réalisation de Chang Cheh qui maîtrise le rythme et l'ambiance de son film. Fu Sheng (ahlala...c'est toujours les meilleurs qui partent les premiers...) et Chen Kuan-Tai rivalisent de dextérité martiale et de présence. Glamour/Viril, Yin/Yang, techniques Grue/Tigre, Fu Sheng et Chen Kuan-Tai sont opposés mais complémentaires (un renouveau du duo David Chiang/Ti Lung ?) le gracieux et le puissant et ce n'est pas la scène de combat final contre le général qui prouvera le contraire, un exemple même d'éfficacité et de puissance. Bien entendu, Chang Cheh en profite pour développer ses thèmes (obsessions ?): amitié, vengeance, glamour et mort. On a le droit à de grandes démonstrations de kung-fu Hung, sans doute les meilleurs de l'époque (nous sommes en 1973) avec celles de Bruce Lee. Un très bon film qui traverse le temps sans rougir (si ce n'est faire rougir l'écran de sang lors du combat final = )

12 décembre 2004
par lo sam pao


Chen Kuan Tai forever!

Chen Kuan Tai avait, à bien des égards les caractèristiques du héro Chang Chehesque, et est d'après moi, un des acteurs à avoir avec le plus de prestance secondé les délires sanglants du maitre. Si Wang Yu était très crédible avec une épée à la main, David Chiang à main nue, c'était autre chose. Tout en étant un acteur peut-être plus limité, Chen Kuan Tai avait toute l'explosivité, la puissance, la prestance qu'il fallait pour des films tels que Heroes two ou All men are brothers. Dès lors que les films de Chang Cheh se détournait du Wu Xia traditionnel, il devenait l'acteur le plus capable d'investir ses rôles de maitres de kung-fu d'intensité. On sait ce que Wang Yu a commis par la suite dans le kung-fu pian et David Chiang et Ti Lung était des acteurs plus à l'aise dans les chorégraphies au sabre... De plus, il est bien connu que les films de Chang Cheh fonctionnent le plus souvent autour d'un duo, ou au moins, autour d'une histoire d'amitié. Jusqu'à ces films de Kung-fu avec les venoms, ils y avaient d'une façon générale deux caractères assez différents dans un binome. C'était souvent le plus charismatique, la figure plus du grand frère et celle du petit frère, de celui qui marche sur les traces de son ainé (respectivement Ti Lung et David Chiang dans par exemple Vengeance et la Rage du Tigre, mais aussi David Chiang et Chen Kuan Tai dans Boxer from Shantung), quoi que cette relation n'ait jamais été, comme ce sera le cas chez Liu Chia Liang, calquée sur celle du maitre et de l'élève. Ici, c'est Fu Sheng, alias Fong Shi Yu, qui joue le rôle de celui qui marche dans l'ombre de son glorieux ainé Hong Si Kuan. Mais ce qui est paradoxal avec les films de Chang Cheh, c'est que généralement, le rôle principal est réservé à l'aspirant, à celui qui cherche à mériter l'amitié de celui qu'il reconnait comme son ainé. Ti Lung disparait après vingt minutes de Vengeance, et ne demeure plus que comme l'ombre d'une amitié rêvée, ou Chen Kuan Tai qui veut s'égaler au personnage de David Chiang qu'il admire dans Boxer from Shantung (on pourrait encore citer la relation difficiles des deux frères dans Les disciples de Shaolin,...). Autant le cinéma de Chang Cheh est violent et mysogine, autant ses héros sont ceux qui sont le plus tourmentés par un désir homophile sublimé. C'est le plus souvent par le martyr et la mort que l'ami peut devenir cet objet fantasmé. C'est le désir forcéne qu'à Fong Shi Yu de se racheter aux yeux de Hong Si Kuan et la brutalité de sa captivité qui fait toute la tension dramatique de Deux héros, et c'est elle qui fait de Fu Sheng la tête d'affiche du film, alors qu'il serait plutôt pressenti comme cédant au véritable héro inoxidable de Shaolin, Chen Kuan Tai. Parfaitement dans la lignée de grands thèmes de l'oeuvre de Chang Cheh, Deux héros est encore objectivement dans la même veine que ses chef d'oeuvres plus anciens.

09 avril 2007
par Cuneyt Arkin


?

Un film se laisse regarder avec plaisir . Le scénario suit une trame plutôt classique, mais les deux acteurs principaux sont bons et charismatiques . La mise en scène est des plus simple mais sans temps mort . Les combats sont efficaces et permettent de nous tenir en haleine pendant les 1h30 que dure le film .

07 novembre 2004
par X27


Toujours ridiculisés ces mandchous...

Beaucoup trop simplet dans le scénario, aucun charisme chez les bad guys, du coup il n'y a plus que les 2 héros à observer, et c'est vrai qu'ils sont fort sympathiques

19 août 2005
par Sauzer


Chen Xi kuan

Si "heroes two" a prouvé quelque chose, c'est que personne ne peut succéder à Chen Kuan Tai dans le rôle de Hong Xi Kuan. Plus charismatique que jamais, il impose et fait vivre le personnage, non seulement par sa carrure, mais aussi par son attitude, son regard d'acier, à la fois effrayant et humain. Martialement, il nous rappelle une fois de plus son passé de compétiteur professionnel, même s'il se montre moins gracieux que d'autre, sa puissance est évidente.

Fu Sheng est le pendant idéal, mêlant efficacement audace et naïveté, tout en se montrant très crédible dans les joutes martiales. Filmé dans des décors un peu limites, et surtout pas toujours bien exploités (l'ombre de Fu Sheng sur le mur peint qui représente le ciel), "heroes two" est un film qui ne révolutionne en rien le cinéma de l'ogre, si ce n'est qu'il impose les bases de cette nouvelle étape, le chang cheh shaolin.

Moins prenant dramatiquement, moins audacieux techniquement, l'ensemble marque quand même une évolution appréciable d'un point de vue chorégraphique, les combats devenant bien plus techniques.

Pas inoubliable, mais très sympathique, et emmené par un duo principal excellent.

20 juin 2009
par Chang La Rage


chang cheh se plante un peu...

heroes two est le 1er film que réalise chang cheh sur "shaolin"(je crois) et c'est le moins réussi. il y auras d'autres films sur shaolin qui seront réalisé plus tard avec comme sommet "les disciples de shaolin". ici dans heroes two (avec 2 chorégraphes de 1er ordre pourtant liu chia liang et tang chia) les combats sont assez moyen et manque de créativité . ce film est pas un must loin de la. mais bon .....ca vas quoi .

13 mai 2003
par jeff


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